mercredi 29 avril 2009

Service à l'indienne

Ce matin, impossible de démarrer la pompe qui approvisionne le réservoir d'eau alimentant les robinets. En effet, la distribution d'eau n'est pas continue et l'eau est stockée dans un réservoir de 1000l situé sur la terrasse. Elle y est acheminée au moyen d'une pompe que nous activons manuellement. Pas de pompe, pas de douche, pas d'eau au robinet.Donc nous appelons le "manager" de la maison qui vient à 16h accompagné d'un réparateur.Ce dernier démonte des éléments à l'aide d'une pelle de jardinage....En effet, il n'a pas de tournevis, pas de lampe bref pas grand chose.Après 5 minutes, il nous demande si nous avons de l'huile de coco! Noustrouvons un flacon d'huile pour cheveux dont il verse quelques gouttes dans la pompe. Et là miracle, ca marche!!!!Temps de l'intervention: 15 minutesCoût: 0 rupieLe tout avec le sourire. Ca c'est l'Inde.

Le 3 décembre 2008

Conséquences de la mousson!

Nous pensions être épargnés, mais ce n'est pas tout à fait vrai.... nous venons de passer 2 jours sans électricité et donc sans eau (la pompe est électrique !). Les filles ont même fait leurs devoirs un soir dans la rue sous le lampadaire public qui fonctionnait par intermitence (il fait nuit à partir de 18 h )!!!
Par contre, le temps est plus sec, le gros de la mousson semble être terminée.

Le 29 novembre 2008:

Bonjour,

Voici 1,5 mois que nous sommes installés à Pondichéry (Inde du Sud-Tamil Nadu) avec nos deux dernières filles.
C'est un véritable changement: culturel, climatique (32° en moyenne), linguistique, environnemental, culinaire...

Nous avons été très bien accueillis aussi bien par la communauté métropolitaine (nos filles sont scolarisées au lycée français) que par la communauté indienne.

Nous habitons près de la mer, dans ce qu'on appelle la ville "blanche", où domine une architecture coloniale, un peu défraichie. C'est le quartier de l'Alliance française, du Lycée français, l'Institut français, du Consulat...
C'est là que résident la plupart des expatriés et des métropolitains.
La ville "blanche" est séparée de la ville "indienne" par un canal créé du temps de la colonisation pour pemettre aux eaux usées de la ville de s'évacuer.
La ville "indienne" est beaucoup plus animée, plus vivante, plus bruyante aussi. C'est là où se trouvent les magasins. La circulation (2 roues et ricksaw essentiellement) y est très dense (surtout le soir à partir de 18 h) et sportive!Nous avons adopté le moyen de locomotion local, à savoir le vélo. Ecologique et actif.

C'est un climat chaud et humide.

Nous avons démarré par quelques pluies (un semblant de moussons) puis 3 semaines de soleil. La baignage à Pondichéry même n'étant plus possible (hygiène, sécurité), la plage le week-end à 10 km de la ville est la bienvenue (mer à 28°).

Depuis 8 jours, c'est la mousson. Nous ne connaissions pas et c'est impressionnant! en quelques secondes, des pluies diluviennes transforment les rues en torrents. Nous avons même eu un cyclone. La quantité d'arbres déracinés, de maisons écroulées, de caniveaux débordants... un spectacle de désolation.

Le canal a même débordé, ce qui ne s'était pas produit depuis plus de 10 ans. Il est tombé 70 cm d'eau en 4 jours, l'équivalent de ce qui tombe à Paris en 1 an !
La vie a été ralentie, l'électricité et l'eau coupées dans beaucoup d'endroits, 38 000 personnes évacuées sur Pondichéry et alentours

Nous avons la chance d'habiter près de l'Ashram (communauté spirituelle fondée par Sri Aurovindo et la Mère en 1926), quartier très propre et très bien entretenu où les réseaux d'eau et d'électricité n'ont pas été affectés.