samedi 6 juin 2009

HARIDWAR Juin 2009

http://picasaweb.google.fr/fchuche/HARIDWARJuin2009?authkey=Gv1sRgCMXb4LrDqb_DKg&feat=directlink
Nos amis de Delhi nous proposent d'aller passer le week end à Haridwar, une des 7 villes les plus sacrées d'Inde.Située à 50 kms au sud de Dehra Dun, le Gange émerge des montagnes pour s'écouler à travers les plaines.L'arati (culte) vespéral sur le fleuve a lieu au ghat principal, Har-ki-Pauri (photos).Spectacle incroyable qui nous plonge au coeur de l'Inde et ses traditions. Foule dense et colorée, offrandes, baigneurs, bref un spectacle extraordinaire.La chaleur aidant nous nous baignerons dans le Gange sous les yeux (et appareils photos) surpris et curieux des Indiens.Le tout dans une ambiance festive et familiale.

Aucun commentaire:

Le 3 décembre 2008

Conséquences de la mousson!

Nous pensions être épargnés, mais ce n'est pas tout à fait vrai.... nous venons de passer 2 jours sans électricité et donc sans eau (la pompe est électrique !). Les filles ont même fait leurs devoirs un soir dans la rue sous le lampadaire public qui fonctionnait par intermitence (il fait nuit à partir de 18 h )!!!
Par contre, le temps est plus sec, le gros de la mousson semble être terminée.

Le 29 novembre 2008:

Bonjour,

Voici 1,5 mois que nous sommes installés à Pondichéry (Inde du Sud-Tamil Nadu) avec nos deux dernières filles.
C'est un véritable changement: culturel, climatique (32° en moyenne), linguistique, environnemental, culinaire...

Nous avons été très bien accueillis aussi bien par la communauté métropolitaine (nos filles sont scolarisées au lycée français) que par la communauté indienne.

Nous habitons près de la mer, dans ce qu'on appelle la ville "blanche", où domine une architecture coloniale, un peu défraichie. C'est le quartier de l'Alliance française, du Lycée français, l'Institut français, du Consulat...
C'est là que résident la plupart des expatriés et des métropolitains.
La ville "blanche" est séparée de la ville "indienne" par un canal créé du temps de la colonisation pour pemettre aux eaux usées de la ville de s'évacuer.
La ville "indienne" est beaucoup plus animée, plus vivante, plus bruyante aussi. C'est là où se trouvent les magasins. La circulation (2 roues et ricksaw essentiellement) y est très dense (surtout le soir à partir de 18 h) et sportive!Nous avons adopté le moyen de locomotion local, à savoir le vélo. Ecologique et actif.

C'est un climat chaud et humide.

Nous avons démarré par quelques pluies (un semblant de moussons) puis 3 semaines de soleil. La baignage à Pondichéry même n'étant plus possible (hygiène, sécurité), la plage le week-end à 10 km de la ville est la bienvenue (mer à 28°).

Depuis 8 jours, c'est la mousson. Nous ne connaissions pas et c'est impressionnant! en quelques secondes, des pluies diluviennes transforment les rues en torrents. Nous avons même eu un cyclone. La quantité d'arbres déracinés, de maisons écroulées, de caniveaux débordants... un spectacle de désolation.

Le canal a même débordé, ce qui ne s'était pas produit depuis plus de 10 ans. Il est tombé 70 cm d'eau en 4 jours, l'équivalent de ce qui tombe à Paris en 1 an !
La vie a été ralentie, l'électricité et l'eau coupées dans beaucoup d'endroits, 38 000 personnes évacuées sur Pondichéry et alentours

Nous avons la chance d'habiter près de l'Ashram (communauté spirituelle fondée par Sri Aurovindo et la Mère en 1926), quartier très propre et très bien entretenu où les réseaux d'eau et d'électricité n'ont pas été affectés.